Le chinois au collège…et après?

L’apprentissage du chinois au collège Christiane Bernardin donne la possibilité d’associer à l’anglais une langue rare que vous pourrez poursuivre jusqu’au bac…et après!

1/ Les deux lycées de secteur, le lycée St Just et le lycée Branly enseignent le chinois

2/ Les possibilités post bac sont aussi nombreuses cf https://pedagogie.ac-lille.fr/chinois/apprendre-le-chinois/ou-apprendre-le-chinois/

3/ Vous trouverez ci dessous des témoignages d’anciens élèves en chinois

Foncez !

 La première chose que je dirais à ceux qui se demandent s’ils doivent faire du chinois c’est : “Foncez !“. Même si je n’ai jamais été très douée en chinois, j’ai vraiment adoré cette langue ! Et la Chine ! J’ai eu l’occasion d’y aller, le plus beau de tous mes voyages, sans hésitation ! Quant à l’aspect professionnel, le chinois est un atout incontestable. Quand on passe des concours, rien que le fait de dire qu’on fait du chinois, on sent dans le regard de l’interlocuteur qu’il est étonné (dans le bon sens du terme) ! Actuellement en fac de droit, je compte partir un an en Chine (si je trouve comment partir!) pour ensuite faire un master Droit relations internationales. Pour conclure, je dirai que le chinois est une langue qui me plaît beaucoup et qui est en pleine expansion donc… Faites du chinois !

Marie-Charlotte

 Le chinois s’est révélé gagnant aux concours

J’ai choisi de présenter le chinois en LV2 aux concours des écoles de commerce, et cela s’est révélé gagnant que ce soit à l’écrit comme à l’oral, me donnant un bon coup de pouce pour intégrer une bonne école. Pendant mes 2 années de classe préparatoire, j’ai continué le chinois, en effectifs réduits, et cela m’a permis de progresser rapidement encore : des professeurs plus disponibles, une ambiance de travail très agréable. D’un point de vue plus pragmatique, les langues dites “rares” apportent la possibilité de faire la différence par rapport aux autres candidats. Pendant les entretiens de personnalité par exemple, le chinois éveille toujours la curiosité des jurys, c’est l’occasion pour nous de nous raconter à travers ce biais. Aujourd’hui en première année à HEC et en séjour à Hong-Kong, je continue à prendre des cours de chinois, et c’est la suite d’un choix que je ne regrette absolument pas. Je ne peux que vous encourager vivement à vous lancer!

Céline, 25 ans

 Le chinois me sert tous les jours !

Le Putonghua me sert tous les jours. Je vis actuellement en Chine à Yantai (Shandong), et suis aussi très souvent en déplacement dans les provinces du grand Nord du pays : Heilongjiang, Jilin et Liaoning. Je ne parle pas parfaitement la langue, mais suis totalement autonome pour mes déplacements et démarches administratives. Le chinois que j’ai étudié jeune me sert infiniment. L’avantage du mandarin est qu’il est parlé partout en Chine continentale, à Taiwan, ainsi que de plus en plus à Hong-Kong. Il existe aussi une diaspora chinoise de par le monde, et on trouve dans de nombreux pays une population chinoise avec ses “China Towns”. Je monte actuellement une usine de parquet bois à Yantai et ne pourrais le faire sans de bonnes bases en langue et en culture. Je compte encore rester vivre plusieurs années ici, si le business ne me pousse pas vers d’autres horizons …

Frédéric, 34 ans

 Le chinois a orienté ma vie personnelle

 Pour moi, avoir démarré le chinois a clairement orienté ma vie personnelle. D’abord, je me suis toujours épanoui dans l’apprentissage des langues étrangères puisque j’ai poursuivi le chinois aux langues’ O. Je suis licencié en chinois mandarin. A l’époque, je ne me voyais ni prof ni interprète, alors j’ai fait une école de commerce qui conduit vers le commerce international. Depuis 1996, je travaille comme responsable export dans le domaine des vins et spiritueux et plus que jamais en direction de la Chine. Le chinois est pour moi une fantastique source d’épanouissement et mon deuxième carburant après ma famille. Lire et écouter du chinois est une réelle passion et permet de s’évader pour oublier ses soucis quotidiens. C’est ludique et me convient très bien. Mes clients sont très souvent enchantés de me connaitre, car ils rencontrent peu de français capable de lire et bien parler leur langue (il parait que j’ai un bon accent) et en plus avec de l’expérience professionnelle. Alors, je suis de tous les discours quand il y a des dégustations, salons, tournées diverses, etc ! C’est un peu fatiguant quelques fois, mais tellement exaltant. Je suis, à mon petit niveau comme un “petit ambassadeur” de la France. Je réalise à quel point j’ai de la chance de maitriser le Chinois. Merci beaucoup au collège de m’avoir permis de trouver ma voie.

Hervé, 41 ans, Ecole Supérieure de Gestion option CI, travaille avec la Chine

 J’ai commencé le chinois par curiosité au collège. J’étais intriguée : comment une langue non alphabétique pouvait-elle bien marcher? La Chine et le chinois étaient sans doute moins connus à l’époque qu’aujourd’hui et moi, petite élève de cinquième, je ne connaissais presque rien de cet univers qui me semblait si mystérieux. Aujourd’hui, il en est tout autrement : j’ai passé un an et demi en Chine. J’ai appris à connaître la Chine et surtout les Chinois, leur façon de vivre, leur manière de voir les choses, leur diversité aussi. J’ai été touchée par leur sens de l’hospitalité et la chaleur de leur accueil. J’ai des amis chinois et des souvenirs magnifiques là-bas. Tout cela un peu par hasard, parce que le chinois était proposé dans mon collège. J’ai essayé pour voir, et j’ai été captivée. Je me prépare désormais à enseigner le chinois, avec l’envie de faire partager ma passion pour cette langue. Voila comment une opportunité saisie sans trop réfléchir a finalement changé ma vie!

Nolwenn, 31 ans

 Du passe temps à ma vie professionnelle

 Le chinois a d’abord été un passe temps au collège sur le temps du midi. C’était aussi un objet de curiosité du fait des similarités avec ma passion pour la culture japonaise à travers les mangas. La motivation pour l’apprendre ayant été renforcée par la perspective d’un séjour scolaire en Chine. Les horizons professionnels se dessinant à travers mon choix d’intégrer une faculté de tourisme, un domaine où les langues sont une compétence indispensable, continuer à apprendre le chinois s’est avéré nécessaire. Cela m’a conduit à retrouver la Chine à 2 reprises : lors d’un stage en agence de voyage au cœur du Yunnan, ainsi que lors d’un semestre d’étude à Zhuhai dans la province du Guangdong. L’été 2010 étant pour mois la date de fin de mes études, j’espère que cette langue et mes expériences liées m’ouvriront les portes d’emplois intéressants au service des voyageurs entre nos deux pays !

Ewen, 30 ans

Hôtellerie et chinois

Petite fille, j’ai démarré le chinois par passion. J’en ai fait “officiellement” dès le collège. Après mon baccalauréat, ne sachant pas trop quoi faire et poussée par l’envie de voyager et de pratiquer le chinois, j’ai passé une année à Taiwan où je prenais des cours à l’université de Shida et ou j’ai vraiment pu apprendre à m’exprimer en chinois et découvrir la culture locale. En rentrant en France, j’ai commencé des études d’hôtellerie (car ma deuxième passion après le chinois est la cuisine !), en poursuivant en parallèle des études aux Langues Orientales à Paris. Je suis cette année en L3 et en 2ème année de BTS. Si les horaires ne sont certes pas faciles, je m’éclate dans mes études, d’autant plus que les cours proposés à l’INALCO sont très riches culturellement. Mon projet est d’ouvrir un jour un restaurant en Chine … Je vous incite tous à continuer même si ce n’est pas forcément dans l’optique de faire du commerce ou de la finance avec la Chine!

Aël Théry, 26 ans

 Le cours de chinois, c’est …

 Le cours de Chinois, c’est une ambiance différente des autres cours, une bonne ambiance. Le cours de Chinois, c’est pouvoir parler avec le quart de la planète. Le cours de Chinois, c’est une autre façon de voir le monde, une autre culture. Le cours de Chinois, c’est aussi un séjour en Chine. Bref, le cours de Chinois c’est un bon souvenir. Et puis ce n’est pas si difficile : cela nécessite du temps, c’est tout. On doit recopier les caractères autant de fois que nécessaire pour bien les apprendre. (Bonnes notes à peu près garanties si on y met un peu du sien !) C’est une chance à ne pas rater. Je suis maintenant en 3ème année de Licence en Langues Etrangères Appliquées (Anglais-Chinois-Indonésien) à l’Université de La Rochelle. Et je m’apprête à étudier un semestre en Chine pour finir ma Licence.

Medrick

 Un point de départ …

 Le chinois a été pour moi un point de départ : j’ai appris les bases d’une langue passionnante, mais aussi découvert la richesse d’une culture et d’une façon de penser qui ouvrent l’esprit et relativisent nos conceptions occidentales. “中国大吗?” (“La Chine est-elle grande?”) La question, première phrase de notre livre de chinois semble ridicule, mais a tout déclenché. Depuis j’ai ingurgité un nombre incalculable de caractères et entrevu les méandres d’une culture plurimillénaire. Un point de départ au sens propre aussi : un séjour exceptionnel en première m’a mis l’eau à la bouche, je suis donc repartie en Chine un mois l’été dernier… Rien n’y fait. Plus je m’y plonge, plus c’est fascinant. Il va donc falloir que j’y retourne, pour un an cette fois, en septembre prochain. La Chine n’est pas grande, elle est immense. Et je m’y plonge avec toujours autant d’enthousiasme!

Camille, 26 ans